• Coucou !

    J'espère que la rentrée s'est bien passée, et que vous êtes prêt(e)s pour une nouvelle année ! (Perso, pour moi, seulement à moitié xD)

    Si je n'ai pas pu poster cet été, c'est parce que je n'avais pas la connexion sur mon PC ! Et pour ces dernières semaines, j'ai perdu mon mot de passe et je n'avais plus vraiment le temps...

    Enfin bref ! On s'en fout, de ma vie ! xD Voici la nouvelle version du chapitre 1 ! Bonne lecture :D

     

     

    Satisfaite, je referme mon livre de maths. Enfin, j’ai fini mes devoirs. Je vais pouvoir aller me préparer pour ma soirée d’anniversaire, que je vais passer seule, avec mes parents.

    Je prends ma douche et me lave les cheveux, même si je déteste ça. Ce qui me gêne le plus, c’est de devoir les sécher après, et ça me prend un temps fou à chaque fois.

    Armée de ma brosse à cheveux et d’un séchoir, je tente de sécher ma tignasse brune sans qu’elle ne se transforme en une crinière de lion indomptable.

    Après une bonne vingtaine de minutes, j’éteins mon séchoir et le range soigneusement dans un tiroir de la salle de bain.

    Étape numéro une, faite !

    La suivante est beaucoup plus ardue : me coiffer.

    Cela prend environ une demi-heure…ou quarante-cinq minutes, je ne sais pas exactement.

    Au rez-de-chaussée, une porte claque en se fermant : ma mère est de retour de son travail.

    -Mélodie ? crie-t-elle en bas de l’escalier. C’est moi !

    -Oui !

    -Tu as fini tes devoirs ?

    -Oui !

    -C’est bien. Qu’est-ce-que tu fais ?

    -Je me prépare pour ce soir.

    Je l’entends alors monter l’escalier, et s’arrêter devant la salle de bain.

    -Tu as besoin d’aide ? demande-t-elle.

    -Bien sûr que non ! je m’exclame.

    Je vais quand même avoir 18 ans !

    Je l’entends rire, de l’autre côté de la porte.

    -Comme tu voudras…mais je te laisse une de mes anciennes robes sur ton lit.

    -Maman… je râle.

    Elle ne me répond pas, et descend pour aller préparer le repas de ce soir. Mon anniversaire est l’un des rares jours de l’année où j’ai le droit de me maquiller, et j’en profite.

    Avec un petit sourire, je sors une petite palette de fards à paupière et un pinceau. Je décide de me faire un maquillage dans des tons bleus, pour souligner la couleur turquoise de mes yeux, dont je suis particulièrement fière.

    C’est ensuite en soupirant que je me dirige vers ma chambre.

    Quelle robe ma mère a-t-elle choisie, cette fois ?

    Au moins, ma mère ne m’a pas déçue. La robe est magnifique. Bleue nuit, manches longues…

    La dentelle au bout des manches donne peut-être un côté « vieux » à cette robe, mais moi, je la trouve parfaite.

    Je l’enfile précautionneusement, et m’observe longuement dans le miroir en arrangeant quelques petits détails par-ci et par-là. J’aime bien prendre soin de mon  apparence.

    Pour la deuxième fois de la journée, la porte claque au rez-de-chaussée, et je suis presque sûre d’avoir senti le courant d’air froid s’engouffrer dans la maison. J’en frissonne de ma chambre.

    J’ai la malchance d’être née en février. En tout cas, c’est la période où mes parents m’ont trouvée à l’orphelinat. Personnes ne savait comment j’ai atterri là-bas. Ou alors, on a refusé de le révéler à mes parents. J’ai été adoptée à l’âge de deux ans, et n’ai aucun souvenir de l’orphelinat, ni de mes parents biologiques. Je ne sais même pas si je dois les détester ou les chérir. Mais comment aimer deux personnes dont je n’ai aucun souvenir ? Cette question n’a sûrement aucune réponse.

    Il vaut mieux laisser tomber le passé, et avancer.

    Oui. C’est mieux comme ça.

    -Mélodie !

    C’est mon père qui vient de rentrer. Je sais instinctivement qu’il me demande de descendre, rien qu’au ton de sa voix.

    -J’arrive ! je crie.

    Je dévale les escaliers en faisant attention à ne pas tomber. Ce serait stupide, surtout le soir de mon anniversaire

    -Bonsoir Papa ! je m’exclame.

    Mon père me sourit en me voyant arriver. Malheureusement pour lui, je l’ai vu cacher derrière son dos quelque chose. Je décide de ne rien dire, pour ne pas gâcher l’ambiance, et m’avance pour aider ma mère à mettre la table.

    -Bonsoir Mélodie ! Tu es magnifique, ma fille.

    -Laisse-moi faire, m’ordonne ma mère. Aujourd’hui, c’est ton anniversaire, donc ta fête. D’ailleurs, si tu veux inviter des amis, tu peux…

    Agacée, je lève les yeux au ciel.

    -Ne lève pas les yeux comme ça devant moi !

    -Tu sais très bien que je n’ai pas d’amis, je marmonne. Ce sera comme tous les ans, d’accord ?

    Ma mère renonce à insister et me fait signe de m’assoir. Mon père va cacher le cadeau dans la pièce d’à-côté et me rejoint.

    -Toi ! Viens m’aider ! ordonne ma mère à mon père.

    -Mais…

    -Tu n’es pas le seul à avoir eu une dure journée de travail ! Alors viens m’aider, s’il te plaît !

    Mon père m’adresse un clin d’œil avant de se lever pour aider ma mère. Je me sens rapidement comme abandonnée, seule à table.

    -Je reviens ! je m’exclame en me levant précipitamment.

    Je vais chercher mon téléphone dans ma chambre, et redescends. Mais cet aller-retour n’aura servi à rien, vu que lorsque je me rassois à table, tout est prêt. Je pousse un soupir et pose mon téléphone à côté de moi.

    Mon père me fixe sévèrement, et je finis par lui donner mon portable.

    -Tu pourras prendre une photo ? je le supplie alors.

    -Si tu veux, marmonne-t-il.

    Nous dînons normalement, échangeant les nouvelles de la journée en plaisantant. Comme une famille normale, en fait.

    Au fond, je m’impatientais. Le moment où je soufflerai mes bougies sur le gâteau que ma mère a préparé signifiera officiellement que j’étais majeur ; que j’avais dix-huit ans. Le moment le plus important de ma vie, selon moi.

    Enfin, ma mère apporte le gâteau aux pommes, - la seule pâtisserie qu’elle sait cuisiner – en chantant « Joyeux anniversaire ». Mon père refuse de chanter, malgré les coups d’œil appuyés de ma mère. Il a horreur de ça. Alors, il s’occupe de prendre une longue vidéo avec son appareil photo.

    Le gâteau se retrouve alors devant moi. Mon cœur bat la chamade. J’ai le sentiment que je dois à tout prix chérir ce moment. Mais je n’ai d’yeux, à ce moment, que pour les dix-huit petites flammes qui dansent devant moi. Je ferme les yeux et formule alors mon vœu dans ma tête.

    Je souhaite que tout aille bien, cette année…

    J’inspire profondément et souffle de toutes mes forces. Dix-sept bougies s’éteignent. La dix-huitième vacille un long moment. Un très long moment. En essayant d’être discret, mon père souffle fortement dessus. Et la bougie s’éteignit.

    Mon père sourit.

    -Je viens de te sauver la vie, ma fille.

    Dans mes rêves, je me voyais en train d’éteindre toutes mes bougies d’un seul coup, ce qui signifiait pour moi une vie presque parfaite. D’ailleurs, dans tous mes autres anniversaires, aucune bougie ne m’a résistée. J’avoue être légèrement frustrée.

    Ce n’est qu’une bougie, Mélodie. Ce n’est pas comme si ta vie entière vient de défiler sous tes yeux, n’est-ce-pas ?

    Je tâche alors de respirer profondément et de rire pour ne pas inquiéter mes parents. Ils sont beaucoup trop protecteurs avec moi, et des fois, c’est vraiment très agaçant.

    Armée d’un couteau, ma mère tente de découper des parts égales.

    -Il en restera pour demain, marmonne-t-elle.

    -Pour toi, en tout cas, ronchonne mon père. Tâche de ne pas finir le gâteau à toi toute seule.

    Ma mère sourit, gênée.

    -Tu n’as qu’à en rapporter dans ton cabinet.

    -C’est ça. C’est mon secrétaire qui va manger.

    Ils continuent alors de se disputer un moment comme ça, s’envoyant des piques l’un l’autre. Ils mettent aussi un certain temps avant de se rappeler de ma présence.

    Mon père et ma mère ne sont jamais d’accord, quoi qu’il se passe. Leurs petites disputes peuvent durer pendant des heures, mais ils ne se crient jamais dessus. Au fond, ça les amuse. Surtout mon père. Moi, je me contente de les observer avec un petit sourire. Leurs chamailleries ne me dérangent pas, contrairement à ce que je leur fais croire.

    Un silence pesant s’installe entre nous. Ma mère continue de découper le gâteau, et mon père la regarde faire. Soudain, il se lève et déclare :

    -Je vais chercher les cadeaux.

    Comme chaque année, il y en a deux ; un de mon père, un de ma mère. Or, cette fois, mon père en ramène trois : un assez large, mais fin en épaisseur, une boîte rectangulaire non emballée (celui de ma mère, elle n’emballe jamais ses cadeaux) et un tout petit paquet, dans du carton. C’est celui que mon père cachait derrière son dos, tout à l’heure.

    -Il est de la part d’un ami, dit mon père lorsqu’il voit mon regard s’attarder sur le dernier paquet.

    Je détache mon regard du cadeau. 

    -D’un ami ? je m’étonne.

    -Ton père et moi, on pense que tu nous as caché quelque chose, dit ma mère d’un ton soupçonneux.

    -N’importe quoi !

    Ma curiosité s’est réveillée. Je brûle d’envie d’ouvrir ce mystérieux paquet. Je le saisis et l’examine. Il s’ouvre comme une boîte normale. A l’intérieur, il y a un simple médaillon.

    Je pousse un soupir discret. Peut-être m’attendais-je à quelque chose de plus… mystérieux, de moins banal…

    Mon père pose sa main sur mon épaule.

    -Ma fille, tu as un admirateur secret !

    Je dégage sa main d’un petit coup d’épaule.

    N’importe quoi !

    Après un regard qui résume le fond de ma pensée, je décide d’attacher le médaillon autour de mon cou. D’habitude, je n’aime pas trop porter des bijoux, en particulier des colliers. Je ne les sentais jamais autour de mon cou, et j’avais toujours peur de les perdre. Mais ce médaillon semble peser autour de mon cou, comme s’il allait s’enfoncer dans ma chair.

    -Il te va bien, dit ma mère.

    -Il est… sympa, j’avoue.

    Mon père me fait un clin d’œil avant de tendre son cadeau.

    -Un ordinateur ? je souffle en l’ouvrant. Un vrai ?

    J’en reste bouche bée.

    -Je veux que tu l’utilises pour tes études, ne peut s’empêcher d’ajouter ma mère. Ne passe pas trop de temps dessus, et…

    -Oui maman, j’ai compris !

    Toujours aussi abasourdie, je me tourne vers mon père.

    -Sérieux ?

    -Tu pourrais en avoir besoin. Et puis… (Il semble un peu gêné) maintenant, tu as dix-huit ans.

    Un grand sourire se dessine sur mon visage.

    -Merci ! je m’exclame en le mettant de côté.

    J’irai examiner ça plus tard.

    C’est au tour de ma mère de me tendre son cadeau. Je sais déjà ce que le coffret contient. J’ai entendu ma mère en parler à mon père, quelques jours plus tôt, lorsqu’ils croyaient que je dormais.

    -Des vernis ! je m’exclame. C’est génial !

    J’adore me mettre du vernis. Ma mère est totalement contre ça, et je lui suis reconnaissante de l’effort qu’elle a fourni pour moi. Le vernis coûte cher, malheureusement.

    -Fais attention à bien appliquer la base avant d’en mettre, me recommande ma mère. Sinon tu risques de te retrouver avec des ongles légèrement noirs, bleus ou roses.

    -Promis.  J’en prendrai soin.

    Mon dîner d’anniversaire s’achève donc avec une note de bonne humeur. Je monte dans ma chambre avec mes cadeaux. Après avoir enfilé mon pyjama et m’être démaquillée (hors de question de me retrouver avec de rides à dix-huit ans), je tente de retirer mon médaillon. Mais impossible de trouver le fermoir.

    Légèrement affolée, je me mets à tirer sur la chaîne. Mon omoplate droite s’enflamme d’un coup.

    Où est la logique ?

    Je retire le haut de mon pyjama avec précipitation. Ce que j’y vois me laisser bouche bée, pour la deuxième fois de la soirée.

    Une marque très bizarre, qui ressemble à un tatouage, s’étend sur toute mon omoplate droite. D’où vient-elle ? Comment ai-je pu me retrouver avec ça dans le dos ?

    Pas du tout rassurée, je décide d’appeler ma mère.

    -Mélodie ? murmure-t-elle.

    On dirait qu’elle vient de se réveiller… Ma mère fait partie de ces rares personnes à pouvoir s’endormir n’importe où, n’importe quand, en moins de trois secondes.

    -J’ai un ta… une marque très bizarre dans le dos.

    Je me tourne pour lui montrer. Je sens la main fraîche de ma mère tâter mon dos un peu partout

    -Sur mon omoplate droite, je précise.

    Je l’entends pousser un soupir.

    -Mélodie, il n’y a rien dans ton dos. Tu es fatiguée. C’est sûrement les ombres et la lumière qui t’a fait voir une…marque dans ton dos. Retire ce médaillon et va dormir. Demain, tu as cours.

    ******

    Allongée sur le dos, dans mon lit, je contemple mon médaillon, qui est toujours accroché à mon cou. Mon dos a arrêté de me brûler depuis dix minutes, et un horrible mal de tête m’empêche maintenant de dormir.

    Génial pour le lycée.

    En observant de plus près mon médaillon, je remarque un petit trou, qui permet de l’ouvrir. Ce que je m’empresse de faire.

    Ce n’est pas un médaillon. C’est une boussole.

    Une drôle de boussole…

    Les lettres qui indiquent normalement le nord, le sud, l’est et l’ouest sont remplacées par des symboles, qui représentent les éléments. Et en-dessous de chaque signe, il y a un mot, en or. Les aiguilles sont figées dans la boussole, sous forme de dessin.

    A la place du Nord, il y a le feu, et je dois plisser les yeux pour lire le petit mot en-dessous. Féa. A la place du Sud, c’est l’air, Airra. A l’Est, c’est la terre, Terra, à l’Ouest, l’eau, Eao, au Nord-est, le métal, Méta, au Sud-est, l’électricité », Electriqua et au Sud-ouest, Natura.

    Mais, le plus étrange, c’est que le symbole du Nord-ouest, Onda (qui représente les ondes) ressemble exactement à la marque que j’ai dans le dos. Sans pouvoir m’en empêcher, de mon index, je touche le symbole des ondes. Mon dos se remet à me brûler, et je tombe endormie, en sachant que j’ai autour de mon cou la Boussole des Éléments.

     

    Et voilà ! J'espère que ça vous plaît ! Sinon, dîtes-moi pourquoi, et j'essaierai de corriger ce qui ne va pas ! :DD


    votre commentaire
  • Coucoww !

    Ça fait combien de temps que j'ai pas publié d'articles sur la Boussole ? Attendez, laissez-moi réfléchir... Quelques mois ! Génial, n'est-ce-pas ? Je n'aime pas avoir honte de moi !

    BREEEF, vous l'aurez compris, voici... la prologue, version réécrite ! C'est cool, n'est-ce-pas ? (J'aime bien dire "n'est-ce-pas").

    Là-Haut, tout le monde sent le tonnerre gronder sous ses pieds. C’est une sensation étrange, pour ceux qui ont vécu la majorité de leur vie sur la terre ferme.

    Dans une chambre, éclairée par un doux feu de cheminée, une jeune femme est assise sur une chaise à bascule, tenant dans ses bras un bébé. La jeune mère est en train de se balancer doucement sur la chaise. Dans ses bras, sa fille se réveille.

    -Bonsoir, Mélodie, murmure la jeune femme, tandis que sa fille bâille.

    Elle ouvre ses yeux, identiques à ceux de sa mère. Ils sont bleus, bleu turquoise avec toute l’intensité du monde dedans. Elle se met à gémir, en gigotant dans tous les sens, comme pour s’échapper des bras protecteurs de sa mère.

    Soudain, la porte de la chambre s’ouvre, et ce fait perturbe le réveil de Mélodie, qui se met alors à pleurer.

    -Darius ! s’exclame la mère.

    Un homme de taille imposante avance vers elle à grands pas.

    -Il faut partir, dit-il d’une voix grave. Il a retrouvé l’entrée ! Les Eléments sont en train de retenir ses partisans, mais ils ne tiendront pas longtemps.

    La jeune femme baisse la tête, abattue. Elle savait que ce jour arriverait, tôt ou tard.

    -Il faut partir, Mélanie, répète Darius.

    Mais celle-ci refuse d’entendre quoi que ce soit, et continue d’essayer de calmer sa fille.

    -Je… commence Mélanie avant de s’interrompre, la gorge nouée.

    Elle renifle, sentant les larmes perler aux coins de ses yeux. Puis, elle respire un bon coup pour reprendre son souffle.

    -Viens avec nous ! Je ne veux pas voir ma fille être privée de son père pendant qu’elle grandit !

    Darius est frappé d’horreur en voyant une larme dévaler la joue de la jeune femme. Doucement, il la force à se lever, puis il plante son regard dans le sien.

    -Ecoute, ça ne me plaît pas autant qu’à toi, chuchote-t-il. Mais on n’a pas le choix, si on veut protéger Mélodie.

    -Je sais, mais…

    -Ne dis rien.

    Les yeux dans les yeux, ils profitent alors de cet instant. Ce dernier moment de quiétude, de tendresse et d’amour.

    Soudain, on entend une grosse explosion. Elle provient sûrement de la droite. Darius et Mélanie sursautent, puis Darius, qui est le premier à reprendre ses esprits, saisit doucement l’épaule de Mélanie pour la pousser vers la porte, une lueur paniquée dans son regard.

    -Viens ! s’exclame-t-il en se mettant à courir.

    Mélanie le suit en serrant sa fille encore plus fort contre elle.

    Une autre explosion retentit derrière eux. Surprise, Mélanie effectue un mouvement pour se retourner, mais gênée par sa fille, qu’elle tient toujours dans ses mains, elle trébuche et tombe par terre. Darius s’arrête.

    -Passe-moi Mélodie, ordonne-t-il en tendant les bras.

    Sans protester, la jeune mère lui passe, et se relève tant bien que mal. Puis, déterminée, elle se remet à courir.

    Ils coururent longtemps. Mélodie pleurait de plus en plus fort, et ses parents semblaient céder au désespoir de trouver une sortie.

    Soudain, ils débouchent dans une immense salle. Par terre, des corps gisaient un peu partout, ne bougeant plus, ainsi que des morceaux de bois – qui appartenaient sûrement à des chaises ou des tables. Mélanie et Darius sont frappés d’horreur.

    Au milieu de la salle, une longue silhouette noire encapuchonnée est entourée d’une dizaine hommes, eux aussi habillés en noir. La silhouette leur tournait le dos.

    Mélodie arrête brusquement de pleurer. Darius, qui tient toujours la main de Mélanie, commence à reculer en essayant de faire le moins de bruit possible. Mélanie trébuche, et tombe une nouvelle fois au sol.

    La silhouette se tourne alors lentement vers eux.

    On aurait dit une ombre. Elle ne possédait pas de bras, ne de jambes, ni de visage... Tout est représenté comme des ombres. Elle était entièrement noire, et elle avait une longue cape noire qui descendait jusqu’au sol en cachant la majorité de son « corps ».

    Seuls deux yeux de chat – de prédateur – ressortaient.

    La silhouette semble sourire, et écarte les bras, comme pour dire « Bienvenue ! ».

    -Cher Darius ! Très chère Mélanie ! s’exclame-t-elle. Nous vous attendions tous avec impatience !

    -Néant, murmure Darius, pétrifié.

    Mélanie, toujours au sol, se relève subitement en masquant la terreur sur son visage.

    -Et qui est cette chère enfant ? Je ne savais pas que vous attendiez un heureux évènement. Comment s’appelle-t-elle ?

    Les jeunes parents reculent d’un pas lorsque Mélodie recommence à pleurer.

    -Ne la touche pas ! hurle Mélanie.

    -Vois-tu, ma chère, je n’ai pas bougé d’ici. C’est un joli prénom… Mélodie… Très bon choix.

    Le Néant éclate d’un rire qui glace le sang de Mélanie et Darius. Mélodie s’agite, et Darius est obligé de lâcher la main de Mélanie pour mieux la tenir.

    -A trois, on court, chuchote-t-il. Un…

    -Je finirai toujours par vous retrouver, continue la Néant en commençant à faire les cent pas.

    -Deux…

    -Où que vous vous cachez, je finirai par vous retrouver. Vous, avec la Boussole…

    -Trois !

    -Attrapez-les !

    Le cri résonne dans la salle, et cinq hommes se lancent à leur poursuite. Après cinq longues minutes de course, Darius s’enferme dans une salle avec Mélanie et Mélodie. Il passe sa fille à sa femme. Celle-ci sait aussitôt ce que ce geste veut dire.

    -Je t’aime.

    Mélanie n’a pas besoin de dire quoi que ce soit. Son regard dit tout. Lorsque Darius déverrouille la porte, elle est déjà loin.


    6 commentaires
  • Coucou ! ^^

     

    DONC ! Voici un nouveau thème ! Fait par ♥Amélie♦, que je remercie ! Promis, je vais te préparer un petit truc ! ;) Et non, tu ne me harcèleras pas pour savoir ce que c'est, parce que je ne te dirai rien ! (En fait, je viens juste d'avoir l'idée, donc je ne sais pas encore ce que je vais faire ! Ça pourra donc prendre du temps !)

     

    BREEEEF, j'espère que ce thème vous plaît ! Moi, beaucoup, surtout la couleur du fond (le bleu nuit ♥_♥).

    Voilàààà, je vous laisse tranquille !

    ~L


    3 commentaires
  • Coucou !

    Ça fait longtemps que j'ai pas posté sur mon blog ! Bon, eh bien me revoilà alors ! :D

    Pour la Boussole des Éléments, je suis en train de faire quelques petites modifications, mais il y aura bientôt du nouveau !

    Sinon... Voici une chanson que j'ai l'impression de connaître depuis toujours, mais qui pourtant, est sortie il y a un an. Je vous jure ! Je me revois même, assise à l'arrière d'un voiture, pendant que mon père met la radio, et j'entends cette chanson ! Mais plus je l'écoute, et moins mon "souvenir" est crédible ! XD

    Je vous mets les paroles + la traduction en bonus pour me faire pardonner de ne pas avoir posté depuis longtemps ;)

    Breeeeeef, voici voiçou ! c'était nul, je sais xD

    Raging de Kygo

    Standing in the cold in the frozen wind
    Debout dans le froid et dans ce vent glacé
    I'm leaving you behind but it's not the end
    Je te laisse derrière mais ce n'est pas la fin
    No, no, no
    Non, non, non
    Walking on a plane as I hold my breath
    Marchant sur un avion tout en retenant mon souffle
    It's gonna be weeks 'til I breathe again
    Il va falloir des semaines avant que je ne respire à nouveau
    No, no, no
    Non, non, non

    I know that you hate it
    Je sais que tu détestes ça
    And I hate it
    Et je déteste ça
    Just as much as you
    Tout autant que toi
    But if you can brave it
    Mais si tu peux surmonter ça
    I can brave it
    Je peux surmonter ça
    Brave it all for you
    Surmonter tout ça pour toi

    Call me anytime you can see the lightning
    Appelle-moi n'importe quand, lorsque tu verras un éclair
    Don't you be alone, you can always find me
    Tu ne seras jamais seule, tu pourras toujours me trouver
    We've got our wild love raging, raging
    Nous avons notre amour sauvage qui fait rage, rage
    Lost among a million changing faces
    Perdu au milieu d'un million de visages changeants
    Every day our eyes keep trading places
    Tous les jours, nos yeux resteront en contact,
    We've got our wild love raging, raging
    Nous avons notre amour sauvage qui fait rage, rage

    Raging, raging
    Rage, rage
    Raging, raging
    Rage, rage
    Raging, raging
    Rage, rage

    Checking into hotel loneliness
    Réserver une chambre seul dans un hôtel
    It's not what I've been used to, I confess
    Ce n'est pas ce que j'ai l'habitude de faire, je l'avoue
    So wake up three times a night
    Du coup, je me réveille trois fois par nuit
    Talking to a stranger is nothing new
    Parler à des étrangers, n'a rien de nouveau
    She knows how to smile but not like you
    Elle sait comment sourire mais pas comme toi
    So I wait for you all night
    Alors je t'attends toute la nuit

    I know that you hate it
    Je sais que tu détestes ça
    And I hate it
    Et je déteste ça
    Just as much as you
    Tout autant que toi
    But if you can brave it
    Mais si tu peux surmonter ça
    I can brave it
    Je peux surmonter ça
    Brave it all for you
    Surmonter tout ça pour toi

    Call me anytime you can see the lightning
    Appelle-moi n'importe quand, lorsque tu verra un éclair
    Don't you be alone, you can always find me
    Tu ne seras jamais seule, tu pourras toujours me trouver
    We've got our wild love raging, raging
    Nous avons notre amour sauvage qui fait rage, rage
    Lost among a million changing faces
    Perdu au milieu d'un million de visages changeants
    Every day our eyes keep trading places
    Tous les jours, nos yeux resteront en contact,
    We've got our wild love raging, raging
    Nous avons notre amour sauvage qui fait rage, rage

    Raging, raging
    Rage, rage

    Call me anytime you can see the lightning
    Appelle-moi n'importe quand, lorsque tu verras un éclair
    Don't you be alone, you can always find me
    Tu ne seras jamais seule, tu pourras toujours me trouver
    We've got our wild love raging, raging
    Nous avons notre amour sauvage qui fait rage, rage
    Holding on the wind with you forever
    Je m'accroche avec toi au vent pour toujours
    Holding onto us for worse or better
    Je m'accroche à nous pour le pire ou le meilleur
    We've got our wild love raging, raging
    Nous avons notre amour sauvage qui fait rage, rage

    Raging, raging
    Rage, rage
    Raging, raging
    Rage, rage

    Call me anytime that you see the lightning
    Appelle moi a chaque fois que tu vois un éclair
    Never feel alone, you can always find me
    Ne te sens jamais seule, tu pourras toujours me trouver
    We've got our wild love raging, raging
    Nous avons notre amour sauvage qui fait rage, rage

    (source : https://www.lacoccinelle.net/1091379.html)

     

    Allez, salut, et bonnes vacances ! (Profitez bien du soleil ! ;))


    6 commentaires
  • Bon... eh bien tout est dans le titre ! Je commence !

    -------------------

     

    LA personne de ta connaissance qui rit le plus souvent ?

     

    Eh bien... Pour l'instant, j'ai deux prénoms : Amélie et Claire. ♥

     

    LA personne de ta connaissance qui a le plus d'humour noir ?

     

    Je ne connais pas pire que mon grand frère.

     

    LA personne de ta connaissance que tu détestes le plus ?

     

    Mon grand frère et...un peu mon oncle, je dois l'avouer...

     

    LA personne de ta connaissance que tu aimes le plus ?

     

    Mon père, ma mère, mon petit frère, mon grand frère (ouais, je sais x)), mes deux seuls et uniques cousins, le reste de ma famille et mon cercle d'amies proches.

     

    LA personne de ta connaissance qui mange le plus ?

     

    Oui, je sais... Mais c'est encore mon grand frère ! Je n'ai jamais vu quelqu'un manger autant !

     

    LA personne de ta connaissance qui mange le moins ?

     

    Une amie d'enfance, Eva.

     

    LA personne de ta connaissance qui est la plus moche ?

     

    Je suis obligée de répondre à cette question ?

     

    LA personne de ta connaissance qui est la plus belle ?

     

    Il y en a deux, des jumelles (fausses) : Maly et Kélia.

     

    LA personne de ta connaissance qui te ressemble le moins ? (niv. caractère)

     

    Eva et mon grand frère.

     

    LA personne de ta connaissance qui te ressemble le plus ? (niv. caractère)

     

    Mon père, et ma petite Amélie. xD

     

    LA personne de ta connaissance pour qui tu donnerais ta vie ?

     

    Tous ceux qui en auront besoin.

     

    LA personne de ta connaissance pour qui tu ne donnerais surtout pas ta vie ?

     

    Personne.

     

    LA personne de ta connaissance qui a les plus beaux yeux ?

     

    Ma mère.

     

    LA personne de ta connaissance qui a des yeux horribles ?

     

    Sérieux ? xD

     

    LA personne de ta connaissance qui est la plus reloue et te fais chier ?

     

    Mon petit frère...

     

    LA personne de ta connaissance qui est reloue, mais qui ne te dérange pas ?

     

    Mes amies ! xD

     

    LA personne de ta connaissance qui t'aime le plus ?

     

    Mon père, ma mère (évidemment !) après, je sais pas.

     

    LA personne de ta connaissance qui t'aime le moins ?

     

    Aucune idée, je suis pas dans la tête des gens ! xD

     

    LA personne de ta connaissance avec qui tu as le plus de conflits ?

     

    Eva et mon grand frère.

     

    LA personne de ta connaissance avec qui tu n'as JAMAIS eu de conflits ?

     

     

    Sivavysnavi et Claire !

     

    LA personne de ta connaissance que tu vas taguer ?

     

    La flemme.

     

    LA personne de ta connaissance que tu ne vas pas taguer ?

     

    La flemme ! XD


    3 commentaires



    Suivre le flux RSS des articles
    Suivre le flux RSS des commentaires