• Coucou !

    J'espère que la rentrée s'est bien passée, et que vous êtes prêt(e)s pour une nouvelle année ! (Perso, pour moi, seulement à moitié xD)

    Si je n'ai pas pu poster cet été, c'est parce que je n'avais pas la connexion sur mon PC ! Et pour ces dernières semaines, j'ai perdu mon mot de passe et je n'avais plus vraiment le temps...

    Enfin bref ! On s'en fout, de ma vie ! xD Voici la nouvelle version du chapitre 1 ! Bonne lecture :D

     

     

    Satisfaite, je referme mon livre de maths. Enfin, j’ai fini mes devoirs. Je vais pouvoir aller me préparer pour ma soirée d’anniversaire, que je vais passer seule, avec mes parents.

    Je prends ma douche et me lave les cheveux, même si je déteste ça. Ce qui me gêne le plus, c’est de devoir les sécher après, et ça me prend un temps fou à chaque fois.

    Armée de ma brosse à cheveux et d’un séchoir, je tente de sécher ma tignasse brune sans qu’elle ne se transforme en une crinière de lion indomptable.

    Après une bonne vingtaine de minutes, j’éteins mon séchoir et le range soigneusement dans un tiroir de la salle de bain.

    Étape numéro une, faite !

    La suivante est beaucoup plus ardue : me coiffer.

    Cela prend environ une demi-heure…ou quarante-cinq minutes, je ne sais pas exactement.

    Au rez-de-chaussée, une porte claque en se fermant : ma mère est de retour de son travail.

    -Mélodie ? crie-t-elle en bas de l’escalier. C’est moi !

    -Oui !

    -Tu as fini tes devoirs ?

    -Oui !

    -C’est bien. Qu’est-ce-que tu fais ?

    -Je me prépare pour ce soir.

    Je l’entends alors monter l’escalier, et s’arrêter devant la salle de bain.

    -Tu as besoin d’aide ? demande-t-elle.

    -Bien sûr que non ! je m’exclame.

    Je vais quand même avoir 18 ans !

    Je l’entends rire, de l’autre côté de la porte.

    -Comme tu voudras…mais je te laisse une de mes anciennes robes sur ton lit.

    -Maman… je râle.

    Elle ne me répond pas, et descend pour aller préparer le repas de ce soir. Mon anniversaire est l’un des rares jours de l’année où j’ai le droit de me maquiller, et j’en profite.

    Avec un petit sourire, je sors une petite palette de fards à paupière et un pinceau. Je décide de me faire un maquillage dans des tons bleus, pour souligner la couleur turquoise de mes yeux, dont je suis particulièrement fière.

    C’est ensuite en soupirant que je me dirige vers ma chambre.

    Quelle robe ma mère a-t-elle choisie, cette fois ?

    Au moins, ma mère ne m’a pas déçue. La robe est magnifique. Bleue nuit, manches longues…

    La dentelle au bout des manches donne peut-être un côté « vieux » à cette robe, mais moi, je la trouve parfaite.

    Je l’enfile précautionneusement, et m’observe longuement dans le miroir en arrangeant quelques petits détails par-ci et par-là. J’aime bien prendre soin de mon  apparence.

    Pour la deuxième fois de la journée, la porte claque au rez-de-chaussée, et je suis presque sûre d’avoir senti le courant d’air froid s’engouffrer dans la maison. J’en frissonne de ma chambre.

    J’ai la malchance d’être née en février. En tout cas, c’est la période où mes parents m’ont trouvée à l’orphelinat. Personnes ne savait comment j’ai atterri là-bas. Ou alors, on a refusé de le révéler à mes parents. J’ai été adoptée à l’âge de deux ans, et n’ai aucun souvenir de l’orphelinat, ni de mes parents biologiques. Je ne sais même pas si je dois les détester ou les chérir. Mais comment aimer deux personnes dont je n’ai aucun souvenir ? Cette question n’a sûrement aucune réponse.

    Il vaut mieux laisser tomber le passé, et avancer.

    Oui. C’est mieux comme ça.

    -Mélodie !

    C’est mon père qui vient de rentrer. Je sais instinctivement qu’il me demande de descendre, rien qu’au ton de sa voix.

    -J’arrive ! je crie.

    Je dévale les escaliers en faisant attention à ne pas tomber. Ce serait stupide, surtout le soir de mon anniversaire

    -Bonsoir Papa ! je m’exclame.

    Mon père me sourit en me voyant arriver. Malheureusement pour lui, je l’ai vu cacher derrière son dos quelque chose. Je décide de ne rien dire, pour ne pas gâcher l’ambiance, et m’avance pour aider ma mère à mettre la table.

    -Bonsoir Mélodie ! Tu es magnifique, ma fille.

    -Laisse-moi faire, m’ordonne ma mère. Aujourd’hui, c’est ton anniversaire, donc ta fête. D’ailleurs, si tu veux inviter des amis, tu peux…

    Agacée, je lève les yeux au ciel.

    -Ne lève pas les yeux comme ça devant moi !

    -Tu sais très bien que je n’ai pas d’amis, je marmonne. Ce sera comme tous les ans, d’accord ?

    Ma mère renonce à insister et me fait signe de m’assoir. Mon père va cacher le cadeau dans la pièce d’à-côté et me rejoint.

    -Toi ! Viens m’aider ! ordonne ma mère à mon père.

    -Mais…

    -Tu n’es pas le seul à avoir eu une dure journée de travail ! Alors viens m’aider, s’il te plaît !

    Mon père m’adresse un clin d’œil avant de se lever pour aider ma mère. Je me sens rapidement comme abandonnée, seule à table.

    -Je reviens ! je m’exclame en me levant précipitamment.

    Je vais chercher mon téléphone dans ma chambre, et redescends. Mais cet aller-retour n’aura servi à rien, vu que lorsque je me rassois à table, tout est prêt. Je pousse un soupir et pose mon téléphone à côté de moi.

    Mon père me fixe sévèrement, et je finis par lui donner mon portable.

    -Tu pourras prendre une photo ? je le supplie alors.

    -Si tu veux, marmonne-t-il.

    Nous dînons normalement, échangeant les nouvelles de la journée en plaisantant. Comme une famille normale, en fait.

    Au fond, je m’impatientais. Le moment où je soufflerai mes bougies sur le gâteau que ma mère a préparé signifiera officiellement que j’étais majeur ; que j’avais dix-huit ans. Le moment le plus important de ma vie, selon moi.

    Enfin, ma mère apporte le gâteau aux pommes, - la seule pâtisserie qu’elle sait cuisiner – en chantant « Joyeux anniversaire ». Mon père refuse de chanter, malgré les coups d’œil appuyés de ma mère. Il a horreur de ça. Alors, il s’occupe de prendre une longue vidéo avec son appareil photo.

    Le gâteau se retrouve alors devant moi. Mon cœur bat la chamade. J’ai le sentiment que je dois à tout prix chérir ce moment. Mais je n’ai d’yeux, à ce moment, que pour les dix-huit petites flammes qui dansent devant moi. Je ferme les yeux et formule alors mon vœu dans ma tête.

    Je souhaite que tout aille bien, cette année…

    J’inspire profondément et souffle de toutes mes forces. Dix-sept bougies s’éteignent. La dix-huitième vacille un long moment. Un très long moment. En essayant d’être discret, mon père souffle fortement dessus. Et la bougie s’éteignit.

    Mon père sourit.

    -Je viens de te sauver la vie, ma fille.

    Dans mes rêves, je me voyais en train d’éteindre toutes mes bougies d’un seul coup, ce qui signifiait pour moi une vie presque parfaite. D’ailleurs, dans tous mes autres anniversaires, aucune bougie ne m’a résistée. J’avoue être légèrement frustrée.

    Ce n’est qu’une bougie, Mélodie. Ce n’est pas comme si ta vie entière vient de défiler sous tes yeux, n’est-ce-pas ?

    Je tâche alors de respirer profondément et de rire pour ne pas inquiéter mes parents. Ils sont beaucoup trop protecteurs avec moi, et des fois, c’est vraiment très agaçant.

    Armée d’un couteau, ma mère tente de découper des parts égales.

    -Il en restera pour demain, marmonne-t-elle.

    -Pour toi, en tout cas, ronchonne mon père. Tâche de ne pas finir le gâteau à toi toute seule.

    Ma mère sourit, gênée.

    -Tu n’as qu’à en rapporter dans ton cabinet.

    -C’est ça. C’est mon secrétaire qui va manger.

    Ils continuent alors de se disputer un moment comme ça, s’envoyant des piques l’un l’autre. Ils mettent aussi un certain temps avant de se rappeler de ma présence.

    Mon père et ma mère ne sont jamais d’accord, quoi qu’il se passe. Leurs petites disputes peuvent durer pendant des heures, mais ils ne se crient jamais dessus. Au fond, ça les amuse. Surtout mon père. Moi, je me contente de les observer avec un petit sourire. Leurs chamailleries ne me dérangent pas, contrairement à ce que je leur fais croire.

    Un silence pesant s’installe entre nous. Ma mère continue de découper le gâteau, et mon père la regarde faire. Soudain, il se lève et déclare :

    -Je vais chercher les cadeaux.

    Comme chaque année, il y en a deux ; un de mon père, un de ma mère. Or, cette fois, mon père en ramène trois : un assez large, mais fin en épaisseur, une boîte rectangulaire non emballée (celui de ma mère, elle n’emballe jamais ses cadeaux) et un tout petit paquet, dans du carton. C’est celui que mon père cachait derrière son dos, tout à l’heure.

    -Il est de la part d’un ami, dit mon père lorsqu’il voit mon regard s’attarder sur le dernier paquet.

    Je détache mon regard du cadeau. 

    -D’un ami ? je m’étonne.

    -Ton père et moi, on pense que tu nous as caché quelque chose, dit ma mère d’un ton soupçonneux.

    -N’importe quoi !

    Ma curiosité s’est réveillée. Je brûle d’envie d’ouvrir ce mystérieux paquet. Je le saisis et l’examine. Il s’ouvre comme une boîte normale. A l’intérieur, il y a un simple médaillon.

    Je pousse un soupir discret. Peut-être m’attendais-je à quelque chose de plus… mystérieux, de moins banal…

    Mon père pose sa main sur mon épaule.

    -Ma fille, tu as un admirateur secret !

    Je dégage sa main d’un petit coup d’épaule.

    N’importe quoi !

    Après un regard qui résume le fond de ma pensée, je décide d’attacher le médaillon autour de mon cou. D’habitude, je n’aime pas trop porter des bijoux, en particulier des colliers. Je ne les sentais jamais autour de mon cou, et j’avais toujours peur de les perdre. Mais ce médaillon semble peser autour de mon cou, comme s’il allait s’enfoncer dans ma chair.

    -Il te va bien, dit ma mère.

    -Il est… sympa, j’avoue.

    Mon père me fait un clin d’œil avant de tendre son cadeau.

    -Un ordinateur ? je souffle en l’ouvrant. Un vrai ?

    J’en reste bouche bée.

    -Je veux que tu l’utilises pour tes études, ne peut s’empêcher d’ajouter ma mère. Ne passe pas trop de temps dessus, et…

    -Oui maman, j’ai compris !

    Toujours aussi abasourdie, je me tourne vers mon père.

    -Sérieux ?

    -Tu pourrais en avoir besoin. Et puis… (Il semble un peu gêné) maintenant, tu as dix-huit ans.

    Un grand sourire se dessine sur mon visage.

    -Merci ! je m’exclame en le mettant de côté.

    J’irai examiner ça plus tard.

    C’est au tour de ma mère de me tendre son cadeau. Je sais déjà ce que le coffret contient. J’ai entendu ma mère en parler à mon père, quelques jours plus tôt, lorsqu’ils croyaient que je dormais.

    -Des vernis ! je m’exclame. C’est génial !

    J’adore me mettre du vernis. Ma mère est totalement contre ça, et je lui suis reconnaissante de l’effort qu’elle a fourni pour moi. Le vernis coûte cher, malheureusement.

    -Fais attention à bien appliquer la base avant d’en mettre, me recommande ma mère. Sinon tu risques de te retrouver avec des ongles légèrement noirs, bleus ou roses.

    -Promis.  J’en prendrai soin.

    Mon dîner d’anniversaire s’achève donc avec une note de bonne humeur. Je monte dans ma chambre avec mes cadeaux. Après avoir enfilé mon pyjama et m’être démaquillée (hors de question de me retrouver avec de rides à dix-huit ans), je tente de retirer mon médaillon. Mais impossible de trouver le fermoir.

    Légèrement affolée, je me mets à tirer sur la chaîne. Mon omoplate droite s’enflamme d’un coup.

    Où est la logique ?

    Je retire le haut de mon pyjama avec précipitation. Ce que j’y vois me laisser bouche bée, pour la deuxième fois de la soirée.

    Une marque très bizarre, qui ressemble à un tatouage, s’étend sur toute mon omoplate droite. D’où vient-elle ? Comment ai-je pu me retrouver avec ça dans le dos ?

    Pas du tout rassurée, je décide d’appeler ma mère.

    -Mélodie ? murmure-t-elle.

    On dirait qu’elle vient de se réveiller… Ma mère fait partie de ces rares personnes à pouvoir s’endormir n’importe où, n’importe quand, en moins de trois secondes.

    -J’ai un ta… une marque très bizarre dans le dos.

    Je me tourne pour lui montrer. Je sens la main fraîche de ma mère tâter mon dos un peu partout

    -Sur mon omoplate droite, je précise.

    Je l’entends pousser un soupir.

    -Mélodie, il n’y a rien dans ton dos. Tu es fatiguée. C’est sûrement les ombres et la lumière qui t’a fait voir une…marque dans ton dos. Retire ce médaillon et va dormir. Demain, tu as cours.

    ******

    Allongée sur le dos, dans mon lit, je contemple mon médaillon, qui est toujours accroché à mon cou. Mon dos a arrêté de me brûler depuis dix minutes, et un horrible mal de tête m’empêche maintenant de dormir.

    Génial pour le lycée.

    En observant de plus près mon médaillon, je remarque un petit trou, qui permet de l’ouvrir. Ce que je m’empresse de faire.

    Ce n’est pas un médaillon. C’est une boussole.

    Une drôle de boussole…

    Les lettres qui indiquent normalement le nord, le sud, l’est et l’ouest sont remplacées par des symboles, qui représentent les éléments. Et en-dessous de chaque signe, il y a un mot, en or. Les aiguilles sont figées dans la boussole, sous forme de dessin.

    A la place du Nord, il y a le feu, et je dois plisser les yeux pour lire le petit mot en-dessous. Féa. A la place du Sud, c’est l’air, Airra. A l’Est, c’est la terre, Terra, à l’Ouest, l’eau, Eao, au Nord-est, le métal, Méta, au Sud-est, l’électricité », Electriqua et au Sud-ouest, Natura.

    Mais, le plus étrange, c’est que le symbole du Nord-ouest, Onda (qui représente les ondes) ressemble exactement à la marque que j’ai dans le dos. Sans pouvoir m’en empêcher, de mon index, je touche le symbole des ondes. Mon dos se remet à me brûler, et je tombe endormie, en sachant que j’ai autour de mon cou la Boussole des Éléments.

     

    Et voilà ! J'espère que ça vous plaît ! Sinon, dîtes-moi pourquoi, et j'essaierai de corriger ce qui ne va pas ! :DD


    votre commentaire



    Suivre le flux RSS des articles
    Suivre le flux RSS des commentaires